Anthony Belliot, l’engagement au bout de la caméra

Interview

Depuis qu’il s’est mis à travailler en 2017 en tant que vidéaste, Anthony Belliot cultive deux choses : un partenariat de confiance avec La Netscouade, et un engagement de cœur envers l’écologie. Vidéaste éco-responsable tel qu’il se définit lui-même, Anthony met son talent au service d’entreprises et institutions à impact – par exemple, le Ministère de la Culture ou la Fondation du Patrimoine – tout en tentant de réduire l’empreinte carbone de ses productions. Son secret ? S’entourer de partenaires mobilisés pour les mêmes causes, en adhérant notamment au Réseau Alliances (réseau des entrepreneurs responsables des Hauts-de-France). Alors, comment fait-on pour concilier qualité audiovisuelle et engagement écologique ? Anthony nous dit tout !

Quel est ton métier aujourd’hui ?

Je m’appelle Anthony Belliot. Je réalise des vidéos de communication pour des entreprises qui sont engagées dans tout ce qui est écologique, social ou dans le domaine de la culture. C’est pour les aider à avoir plus de visibilité sur les réseaux sociaux et donc avoir plus d’impact ensuite dans leurs entreprises. Du côté de mon parcours, j’ai commencé à travailler comme développeur logiciel, mais j’ai toujours fait de la vidéo et j’ai découvert le métier de vidéaste pour des vidéos de communication courant 2017. En 2019, j’ai pris conscience de tous les enjeux environnementaux. Tout a fini de se concrétiser en 2019 et j’ai décidé d’agir énormément sur le plan personnel et ensuite professionnel.

La production éco-responsable, c’est quoi ?

L’idée, en tout cas, c’est de faire attention à limiter les émissions de gaz à effet de serre à mon échelle, sachant que je travaille en micro entreprise, donc en équipe très réduite. Il y a des choses à faire. Il y a plusieurs points dessus. Le premier point, c’est du côté du matériel vidéo. Il y a beaucoup de choses à utiliser entre les caméras, l’optique, la lumière, le trépied. Je me suis engagé à favoriser l’économie circulaire en achetant mon matériel d’occasion ou en reconditionné. Depuis que j’ai pris ces engagements en 2019, c’est à peu près 80% de mon matériel qui provient de cette économie circulaire. Le point suivant, c’est plutôt par rapport aux déplacements. L’idée, c’est de favoriser le transport en commun, le train ou le vélo, et utiliser une voiture quand il n’y a pas d’autres solutions, surtout quand ce sont des projets qui sont, par exemple, sur des chantiers un peu éloignés.

Concernant les autres pistes, c’est de réfléchir à des outils plus responsables, par exemple des outils numériques. Le point suivant, malgré mes engagements en faveur de l’économie circulaire, on utilise du matériel électronique qui a été produit à un moment donné, ce qui n’est pas neutre, et nous avons ensuite des visionnages de vidéos sur Internet. C’est du streaming, ce sont des émissions de gaz à effet de serre. Et donc, pour moi, il faut que ces vidéos aient un sens et qu’elles apportent un message d’utilité publique, un message d’intérêt général. Ce qui m’amène à un dernier point. Pour moi, le futur de la communication, c’est la communication responsable. C’est un concept que j’ai découvert l’an dernier. Dans une communication, évoquer les engagements pour la transition écologique doit être fait en toute transparence et en toute sincérité. Évidemment, cela veut dire éviter le greenwashing et faire passer des messages vraiment informatifs et justes.

Pourquoi avoir adhéré au Réseau Alliances ?

Je suis adhérent au Réseau Alliances depuis le début de l’année. C’est un réseau d’entreprises engagées pour une économie responsable qui se situe dans les Hauts-de-France. Le fait de rejoindre ce réseau, permet de rencontrer d’autres entreprises, de pouvoir discuter, se comprendre, puisque c’est un réseau qui a des valeurs similaires aux miennes sur ce qui est de l’environnement et du social. Dans l’idée, cela permet de travailler ensemble, de s’inspirer et de se motiver. Il y a par exemple une rencontre avec les adhérents fin juin où les nouveaux arrivants peuvent pitcher leurs projets.

As-tu d’autres formes d’engagement ?

Je suis engagé sur le sujet de l’égalité femmes-hommes. C’est à un niveau transversal, puisque je ne traite pas de ce sujet directement dans mes projets avec mes clients, mais c’est plutôt un sujet sur lequel je suis imprégné dans ma vie personnelle et professionnelle. Cela va ressortir dans mes rapports sociaux, dans le fait d’interviewer, par exemple, des femmes et des hommes de manière équilibrée. J’aimerais bien, à un moment donné, selon les opportunités, travailler directement sur ce sujet et faire passer un message là-dessus.

Pour en savoir plus sur le travail d’Anthony Belliot, c’est juste ici

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